LES VICTIMES DU DENTISTE LOW COST PASCAL STEICHEN EN FRANCE

 

Ce montage juridique nébuleux, dans lequel s'imbriquent moult sociétés gigognes qui semblent consciencieusement siphonner les centres dentaires, poursuit un seul et même objectif : enrichir ses instigateurs. En 2012, la rémunération de Pascal Steichen a ainsi frôlé 690 000 euros... alors que le déficit de cinq de ses centres dentaires était d’environ 970 000 euros.

Tout ceci ne serait que passe-passe fiscal s'il n'y avait pas de victimes : des patients, dont certains se sont retrouvés “défigurés”.

Les enquêtes que nous avons menées sur les victimes de Steichen/Dentexia par le passé sont affligeantes.

Derrière ce micmac qui intéresse aujourd'hui à la fois la justice et l'administration fiscale (un examen des arguments que pourrait opposer Pascal Steichen au titre de ses redressements fiscaux doit avoir lieu ces prochaines semaines), des dizaines de victimes attendent en silence. Attendent que Dentexia termine les soins (déjà payés), à savoir la pose de prothèses dentaires pour remplacer leurs dents (c'est toute la question du "surtraitement", posée dans nos colonnes par plusieurs spécialistes). En silence, de peur que des "pressions" de Dentexia les laissent la bouche en compote.
Car, plus Dentexia se fragilise sur le plan économique, plus on peut craindre une multiplication des "surtraitements" (soigner une dent qui n'en a pas besoin).